Backbonist - des astuces pour structurer un projet BackboneJS
Bakbone est un projet que j’aime beaucoup car il embarque en très peu de lignes, un ensemble de bonnes pratiques qui rendra votre code bien plus lisible et compréhensible par les autres développeurs.
Mais Backbone comme jQuery, vous laisse relativement libre pour structurer votre application. Ce qui est très bien, mais qui pourrait vous laisser un peu démuni pendant la phase d’apprentissage.
Cet article fait suite à une session LyonJS, pendant laquelle je commentais les sources de DocumentCloud afin d’en sortir les bonnes pratiques.
Maintenant, ces bonnes pratiques ont été extraites dans Backbonist, un facilitateur de projet disponible sur Github
Je vais beaucoup vous parler de la structuration de projets Backbone, mais finalement très peu du framework en tant que tel. Je vous laisse le soin de lire la doc officielle, ou même le code commenté car celui ci est très clair. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Backbone possède : un Routeur pour gérer des URLs, des modèles et des collections qui ne partagent pas le même cycle de vie que les vues, des vues qui sont mise à jours automatiquement dès que le modèle change, un système d’événements simple mais efficace, un modèle objet très pratique, … et tout ça dans 5Ko :)
Ce qui m’a plu dans l’utilisation faite de Backbone chez DocumentCloud, c’est la simplicité et la facilité de compréhension du code. Je vais donc vous présenter une approche pragmatique et minimaliste qui vous permettra de mettre en place des projets fronts conséquents (comme celui de DocumentCloud).
Cet article se détache des présentations du type How to build large scale jQuery applications qui je trouve bien pensées mais plus complexe à appliquer. Je trouve l’idée d’utiliser RequireJs et un PubSub intéressante, mais au final cela entraine une surcouche de complexité qui n’est pas nécessaire pour toutes les applications.
Vous êtes préssé ? Aller voir le code de Backbonist, ou l’exemple du TODO
Structuration des fichiers
.
├── index.html // l'unique fichier HTML (nous sommes sur une SPA)
├── css
│ └── ... // les feuilles de styles
├── js
│ ├── application.js // défini le namespace + le routeur
│ ├── model
│ │ └── ... // ensemble des modèles et collections
│ ├── ui
│ │ └── ... // ensemble des vues backbones
│ ├── lib
│ │ ├── backbone.extension.js // plugins Backbone fait maison
│ │ └── jquery.extension.js // plugins jQuery fait maison
│ └── vendor // librairies externes
│ ├── backbone.js
│ ├── jquery.js
│ └── underscore.js
└── template
└── ... // Nos templates au format JST
Index.html
Backbone, grâce à son Routeur, nous permet de construire des Single Page Web Applications (SPA) très simplement.
Une SPA signifie qu’il n’y a qu’un seul fichier HTML à charger pour gérer l’ensemble de l’application.
Ce fichier est en général très simple puisque les templates seront injectés dans le DOM en fonction de l’URL de la page.
Si vous voulez un exemple d’index.html prenez celui de HTML5Boilerplate dont voici la partie chargement des scripts :
<script src="//ajax.googleapis.com/ajax/libs/jquery/1.7.1/jquery.min.js"></script>
<script>window.jQuery || document.write('<script src="js/vendor/jquery.js"><\/script>')</script>
<!-- scripts concatenated and minified via build script -->
<script src="js/vendor/underscore.js"></script>
<script src="js/vendor/backbone.js"></script>
<script src="js/application.js"></script>
<!-- all your scripts here -->
<!-- end scripts -->
Templates JST
Comme notre index.html est tout vide, il nous faudra gérer nos templates dans des fichiers séparés.
(J’ouvre une parenthèse, mais je préfère gérer mes templates HTML dans des fichiers séparés plutôt que de les inclure dans des balises script dans index.html)
Ce qu’il nous faut, c’est créer un fichier HTML, qui sera ensuite compilé en une fonction javascript, ce qui nous permettra de récupérer le texte dans notre application.
Je m’explique. Prenons un template hello-world.jst
<p>Hello </p>
Transformons hello-world.jst
en templates.js
:
window.JST = {
"hello-world": function(data){ return "<p>Hello " + data.name + "</p>" }
}
Il nous suffira de rajouter <script src="template/templates.js"></script>
dans index.html et nous pourrons
accéder à notre template n’importe où dans l’application à l’aide du namespace JST.
$(function(){
$('body').append(JST['hello-world']({name: 'World'}));
})
Mantenant vous avez compris le principe des JST. Si jamais ce n’est pas le cas, lisez cet article http://ricostacruz.com/backbone-patterns/#jst_templates, ou les liens ci dessous.
Il existe de nombreuses solutions pour faire du JST dans votre application, mais, si vous souhaitez quelque chose qui fonctionne avec n’importe quel template (underscore template, jquery-tmpl, handlebars, des strings pures) jetez un oeil à ce projet https://github.com/Backbonist/universal-jst #auto-promotion :)
Sinon regardez les projets ci dessous :
- http://github.com/wookiehangover/handlebars-jst
- http://github.com/wookiehangover/jquery-tmpl-jst
- http://github.com/mklabs/templatify
- http://documentcloud.github.com/jammit/#jst
- http://github.com/sstephenson/sprockets
Utilisation d’un Namespace
Trouvez un nom court pour votre namespace, qui n’est pas un mot clé réservé.
Par exemple, DocumentCloud à choisi d’utiliser ses initiales : dc
On défini le namespace au tout début de notre application, afin de pouvoir l’utiliser n’importe où par la suite.
// Provide top-level namespaces for our javascript.
(function() {
window.dc = {};
dc.app = {}; /* anything that is shared globally in the application */
dc.ui = {}; /* views */
dc.model = {}; /* models and collections */
})();
Comme nous allons découper notre application en un ensemble de petits fichiers, nous allons augmenter ce namespace dans chaque fichier:
dc.ui.Panel = Backbone.View.extend({
//...
});
dc.ui.Dialog = Backbone.View.extend({
//...
});
dc.model.Document = Backbone.Model.extend({
//...
});
En plus, comme chacun de nos fichiers est contenu dans un objet, on ne risquera pas de pourrir la globale window ;) Plus besoin d’entourer notre code dans un fonction auto appelante :
// Before
(function(){
/* your code here */
})()
De plus, nos objets sont facilement accessibles via la console, ce qui est très pratique pour débugguer.
$ console.log(new dc.model.Document());
Comme vous allez beaucoup écrire ce namespace (ici dc
), je vous conseil de choisir quelque chose de court. Deux lettres c’est bien.
Dépendances et initialisations
Une des difficultés en Javascript c’est la gestion des dépendances entre les fichiers.
Dans le cas de notre application, il y a 2 sortes de dépendances :
- à la lecture du fichier, les variables doivent être connues par l’interpréteur JavaScript.
Comme nos fichiers commenceront tous par dc.xxx.xxxx = Backbone.XXXXX.extend({
, il sera facile pour nous de
gérer l’ordre dans l’index.html afin d’éviter les problèmes de dépendances.
Les dépendances qui se trouvent à l’intérieur des fonctions (initialize, render…) seront résolues plus tard.
- lors de l’instantiation, si l’on fait appel à un module externe, celui ci doit avoir été instancié préalablement.
Je m’explique, nous allons découper notre application en plein de petits fichiers. Une fois instancié, ces modules vont communiquer entre eux. Mais on peut faire la distinction entre les modules qui seront utilisés par toute l’application et les modules qui ne seront utilisés que localement.
Dépendances partagées globalement
Si on définit un module comme quelque chose pouvant être appelé par n’importe quel autre module dans l’application. Il est important d’instancier ces modules dans un ordre précis (un module peut dépendre d’un autre module), c’est pour cela que l’on instanciera ces modules dans un fichier unique, par exemple le routeur. Ces modules seront accessibles par toute l’application.
dc.app.Router = Backbone.Router.extend({
routes : {
// ...
},
initialize : function() {
this.createSubViews();
this.renderSubViews();
},
createSubViews : function() {
dc.app.paginator = new dc.ui.Paginator();
dc.app.navigation = new dc.ui.Navigation();
dc.app.toolbar = new dc.ui.Toolbar();
dc.app.organizer = new dc.ui.Organizer();
dc.ui.notifier = new dc.ui.Notifier();
dc.ui.tooltip = new dc.ui.Tooltip();
// ...
},
// Render all of the existing subviews and place them in the DOM.
renderSubViews : function() {
var content = $('#content');
content.append(this.sidebar.render().el);
content.append(this.panel.render().el);
dc.app.navigation.render();
dc.app.hotkeys.initialize();
this.help = new dc.ui.Help({el : $('#help')[0]}).render();
this.panel.add('search_box', dc.app.searchBox.render().el);
this.panel.add('pagination', dc.app.paginator.el);
this.panel.add('search_toolbar', dc.app.toolbar.render().el);
this.panel.add('document_list', this.documentList.render().el);
this.sidebar.add('entities', this.entityList.render().el);
$('#no_results_container').html(JST['workspace/no_results']({}));
this.sidebar.add('organizer', dc.app.organizer.render().el);
}
});
dc.app.router = new dc.app.MyRouter();
Dépendances partagées hiérarchiquement
Dans une application, nous avons toujours besoin de découper des modules en sous modules et donc d’avoir une relation de dépendance entre les deux.
Mais comme cette relation est du type parent - enfant, ce sera toujours via le module parent que les enfants pourront discuter entre eux ou avec le parent.
Nous allons donc attacher les instances des enfants aux parents.
dc.app.editor = new Backbone.View.extend({
initialize : function(docId, options) {
this.createSubViews();
this.renderSubViews();
},
createSubViews : function() {
this.controlPanel = new dc.ui.ViewerControlPanel();
this.sectionEditor = new dc.ui.SectionEditor();
this.annotationEditor = new dc.ui.AnnotationEditor();
this.removePagesEditor = new dc.ui.RemovePagesEditor({editor : this});
this.reorderPagesEditor = new dc.ui.ReorderPagesEditor({editor : this});
this.editPageTextEditor = new dc.ui.EditPageTextEditor({editor : this});
this.replacePagesEditor = new dc.ui.ReplacePagesEditor({editor : this});
},
Regardez également comment le module parent partage son instance avec
ses enfants : new dc.ui.ReplacePagesEditor({editor : this})
.
C’est ainsi que les enfants peuvent discuter avec le module parent, ou discuter avec les autres enfants.
Remarque sur RequireJS
Si pendant la lecture de ce paragraphe vous vous dites que vous n’avez pas besoin de tout ça car vous avez RequireJs. Sachez que lorsque vous définissez un module avec RequireJs, vous avez le choix entre retourner une classe, ou un singleton, mais faire les deux devient problématique. Vous aurez donc solutionné un problème, mais pas les deux.
MyModel.js :
define(['jquery', 'backbone'], function($, Backbone){
return Backbone.Model.extend({}); // classe
})
MyCollection.js :
define(['jquery', 'backbone', 'MyModel'], function($, Backbone, MyModel){
var Collection = Backbone.Collection.extend({
model: MyModel
});
return new Collection(); // singleton
})
Communication entre modules.
Le plus simple pour faire communiquer deux modules entre eux, c’est de les faire interagir directement.
Prenons un exemple, ici le module Document communique directement avec le module Searcher.
dc.ui.Document = Backbone.View.extend({
// ...
searchAccount : function() {
dc.app.searcher.addToSearch('account', this.model.get('account_slug'));
},
searchOrganization : function() {
dc.app.searcher.addToSearch('group', this.model.get('organization_slug'));
},
searchSource : function() {
dc.app.searcher.addToSearch('source', this.model.get('source').replace(/"/g, '\\"'));
},
});
Je vous entends crier au loin, mais c’est fortement couplé ça !!!
Comme il n’y a pas de typage fort en javascript vous vous en moquez! C’est comme si vous utilisiez des interfaces en Java. Si vous voulez remplacer un module par un autre, il suffit que les deux modules possèdent les mêmes signatures de fonctions et vous pouvez les remplacer.
Maintenant si vous voulez savoir quelles sont les fonctions publiques et les fonctions privées, je vous déconseille de les préfixer par un undercsore. Déjà, c’est moche et en plus c’est inutile car un simple grep suffit pour savoir quelles sont les méthodes publiques :
$ grep -R "replacePagesEditor\." .
./public/javascripts/ui/workspace/toolbar.js: dc.app.editor.replacePagesEditor.open();
./public/javascripts/editor/control_panel.js: dc.app.editor.replacePagesEditor.toggle();
./public/javascripts/app/editor.js: this.replacePagesEditor.close();
Après vous pouvez communiquer via des événements, mais il faudra un peu plus de travail pour synchroniser plusieurs événements. De plus, les appels seront moins faciles à repérer dans le code.
Le problème avec les événements en JS, c’est que l’on perd vite le contrôle de l’application et tout parait magique.
Je ne vous interdit pas d’utiliser les événement, mais faîtes le avec parcimonie et justesse.
Utiliser le modèle objet
Quand vous utilisez Backbone, vous créez des classes filles de Backbone.View, Backbone.Model, Backbone.Collection, …
Alors pourquoi ne pas créer ses propres classes mères :
js/ui/accounts/account_dialog.js :
dc.ui.AccountDialog = dc.ui.Dialog.extend({
constructor : function() {
dc.ui.Dialog.call(this, {...} );
// ...
},
render : function() {
dc.ui.Dialog.prototype.render.call(this);
// ...
}
Ou bien créer des factories :
_.extend(dc.ui.Dialog, {
alert : function(text, options) {
return new dc.ui.Dialog(_.extend({
mode : 'alert',
title : null,
text : text
}, options)).render();
},
Ou même, améliorer nos classes à l’aide de mixins
_.extend(dc.model.DocumentSet.prototype, dc.model.Selectable);
Des vues limitées à une petite portion du DOM
Une des choses les plus belles avec Backbone c’est l’attribut this.el
, et les nombreuses
utilisations : this.$el
, this.$
, … Utiliser el
vous permet de limiter l’interaction qui vous aurez
avec le DOM. Non seulement vous gagnez en performance (les sélecteurs jQuery sont précis) mais en plus cela
vous empêche de modifier des éléments qui n’appartiennent pas à votre vue.
Alors vous l’aurez compris, je ne veux plus voir de $
dans vos applications Backbone, seulement des this.$
:D
Des conventions qui rendent la lecture du code tellement plus agréable.
Il y a une autre chose que j’aime dans Backbone, ce sont ses conventions. Par exemple dans une vue, on repère instantanément les interactions utilisateurs :
events : {
'keydown #search_box': 'maybeSearch',
'search #search_box': 'search',
'focus #search_box': 'addFocus',
'blur #search_box': 'removeFocus',
'click .cancel_search': 'cancelSearch',
'click #login_button': 'login'
},
Mais vous pouvez faire la même chose partout, choisir des conventions et s’y tenir. Par exemple, mettre les constantes et haut et en majuscule :)
Backbone.View.extend({
FAVORITES_URL : '//twitter.com/favorites/documentcloud.json?callback=?',
Créer des plugins Backbone
Tout le monde connait les plugins jQuery. Mais saviez vous que vous pouvez faire la même chose avec Backbone?
Par exemple, dans DocumentCloud il y a un plugin bien pratique,
le setMode.
SetMode permet de gérer une machine à état au niveau des vues. Lorsque l’on appelle setMode, on ajoute une classe CSS
sur le el
de la vue (pratique pour le CSS) et on ajoute un attribut à l’instance de la vue afin de faciliter
les interactions inter-modules.
Je sens que vous ne m’avez pas bien compris, voici un exemple:
xxx.setMode('is', 'draggable');
// xxx.el === '<div class="is_draggable"></div>'
// xxx.modes === {draggable: 'is'}
xxx.setMode('prompt', 'dialog');
xxx.setMode('isnot', 'draggable');
// xxx.el === '<div class="isnot_draggable prompt_dialog"></div>'
// xxx.modes === {draggable: 'isnot', dialog: 'prompt'}
js/lib/backbone_extensions.js:
// Makes the view enter a mode. Modes have both a 'mode' and a 'group',
// and are mutually exclusive with any other modes in the same group.
// Setting will update the view's modes hash, as well as set an HTML class
// of *[mode]_[group]* on the view's element. Convenient way to swap styles
// and behavior.
Backbone.View.prototype.setMode = function(mode, group) {
this.modes || (this.modes = {});
if (this.modes[group] === mode) return;
$(this.el).setMode(mode, group);
this.modes[group] = mode;
};
$.fn.extend({
// See Backbone.View#setMode...
setMode : function(state, group) {
group = group || 'mode';
var re = new RegExp("\\w+_" + group + "(\\s|$)", 'g');
var mode = (state === null) ? "" : state + "_" + group;
this.each(function(){
this.className = (this.className.replace(re, '') + ' ' + mode).replace(/\s\s/g, ' ');
});
return mode;
},
})
Ne pas se limiter à l’utilisation classique de Backbone
Backbone est suffisamment petit pour que n’importe quel développeur se sente à l’aise avec les sources. Franchement c’est tellement rare ça alors profitez en !
Vous pouvez avoir une utilisation minimaliste de Backbone.
Regardez par exemple la HomePage de DocumentCloud https://github.com/lyonjs/documentcloud/blob/master/public/javascripts/home/home.js
Ou bien le modèle Documents de Backbone https://github.com/lyonjs/documentcloud/blob/master/public/javascripts/model/documents.js.
Vous verrez que si vous n’utilisez le modèle qu’en lecture seule, vous pourrez le synchroniser bien plus simplement :
// Fetch all of the documents page mentions for a given search query.
fetchMentions : function(query) {
$.getJSON(this.url() + '/mentions', {q: query}, _.bind(function(resp) {
this.set(resp);
}, this));
},
// Tell the server to reprocess the text for this document.
reprocessText : function(forceOCR) {
var params = {};
if (forceOCR) params.ocr = true;
$.ajax({url : this.url() + '/reprocess_text', data: params, type : 'POST', dataType : 'json', success : _.bind(function(resp) {
this.set({access : dc.access.PENDING});
}, this)});
},
Découper tout en petit morceau.
Je vous ai déjà dis que vous deviez découper vos vues en sous vues afin de ne travailler que sur des toutes petites portions du DOM. Mais vous pouvez, et devrez faire de même avec les modèles.
Lorsque l’on récupère un modèle à partir d’un JSON, on récupère un gros bloc d’un coup qu’il va falloir découper.
Ici prenons l’exemple d’un document contenant une liste d’annotations :
{
"name": "document 1",
"author": "white house",
"annotations": [{
"line": 154,
"text": "it's true"
}, {
"line": 156,
"text": "it's false"
}]
}
Nous allons sortir les annotations du document afin de les gérer indépendamment.
dc.model.Document = Backbone.Model.extend({
constructor : function(attrs, options) {
this.notes = new dc.model.NoteSet();
this.notes.url = function() {
return '/documents/' + id + '/annotations';
};
if (this.get('annotations'))
this.notes.reset(this.get('annotations'));
Souvent vous aurez besoin de lier les événements du sous-modèle avec le modèle. Il faudra le faire à la main, mais toute la démarche est bien expliquée sur le site officiel : http://documentcloud.github.com/backbone/#FAQ-nested.
Et pour finir : la minification de vos fichier JS.
Vous n’alliez pas mettre en prod votre application avec tout ces petits fichiers …
Comme nous n’avons pas utilisé de loader javascript vous êtes entièrement libre de choisir le minifieur JS que vous voulez. Et c’est un luxe ça !!!
Si vous n’avez pas de Backend, choisissez plutôt un des builds scripts de HTML5BoilerPlate.
Si vous utilisez un Backend en JAVA, Wro4J est un projet sérieux que vous pouvez utiliser sans risque.
Et n’oubliez pas de servir vos assets JS et CSS avec la compression GZIP activée :)
Conclusion
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez sûrement Backbonist: un boilerplate créé à la suite de cet article afin d’accélerer vos développements Backbone
Découvrez également l’écosystème autour de Backbonist:
- L’exemple du TODO avec Backbonist
- Le plugin Backbone.setMode
- Un compilateur JST fonctionnant avec Handlebars, jQuery-tmpl, underscore ou simplement des strings
- Un serveur HTTP qui force les navigateurs à se réactualiser quand les sources changent
- Un script de build qui lit sa conf dans l’index.html
- Le meilleur IDE au monde, ViM, configuré pour du développement Web